jeudi 29 novembre 2012

Les effets du stress #2

Voilà enfin l'article N°2 du dossier sur le stress.

Je vais vous parler aujourd'hui des effets du stress.



 Les effets sur la santé commencent à se faire sentir quand le stress devient trop fréquent, ou quasiment continu.  Les effets seront donc plus forts selon cette intensité et aussi selon les sensibilités des personnes.

Je donne ici les principaux effets que j'ai pu recenser dans différentes sources.
Le stress  peut causer pas mal de petits (et gros) problèmes de santé.  Heureusement, ils ne s'expriment pas tous chez une même personne (enfin vaut mieux l'espérer...).

Alors voici quelques effets possibles sur la santé :

- hypertension artérielle et maladies coronaires
- tensions musculaires, douleurs chroniques (migraines, maux de dos, nuque...)
- diarrhées ou constipation
- Insomnies
- diabète
- prise de poids
- ostéoporose
- affaiblissement du système immunitaire (plus grande sensibilité aux virus et bactéries)
- fatigue chronique
- démangeaisons
- spasmophilie


On parle aussi d'effets sur notre comportement et notre jugement :
- manger plus ou manger moins
- suractivité
- habitudes nerveuses, tics
- hypersensibilité aux bruits et aux odeurs
- abus d'alcool et de tabac
- problème de mémoire
- troubles du jugement et difficulté à prendre des décisions, pensée confuse
- fuite des responsabilités
- pessimisme générale...

Comme vous pouvez le voir, trop de stress peut être à l'origine de pas mal de symptômes.

Je vous donne ici quelques informations sur les mécanismes dans le corps.

Beaucoup de ses effets sont dues aux hormones qui sont libérées quand on est dans une situation de stress. Le corps sous l'effet du stress va libérer dans le sang plusieurs hormones (dont certaines vous diront peut être rien mais bon je les nomme quand même...) : ACTH, adrénaline, cortisol, ocytocine, vasopressine...

L'adrénaline est bien connu : ça donne un effet choc qui nous booste. Elle provoque une augmentation de la tension artérielle et de notre rythme cardiaque, une accélération de la respiration, une dilatation des pupilles, une contraction des intestins (ralentissement du système digestif) et des vaisseaux, une augmentation du taux de glucose (et chute de l'insuline) et de cholestérol.
Donc si la sécrétion de l'adrénaline a des effets à court terme tout à fait agréable, si on la sécrète sur une longue durée, les effets sont dangereux pour notre survie (et provoque les effets cités plus haut). On risque la surchauffe comme une cocotte minute!

Le cortisol est une hormone stéroïdes qui déclenche divers mécanismes générateurs d'énergie (le but étant d'apporter plus d'énergie au cerveau qui en consomme beaucoup dans les moments de stress). Sa sécrétion est prédominante par rapport à celle de l'adrénaline et elle se fait aussi plus tardivement (alors que l'adrénaline est libérer immédiatement). Le cortisol va intervenir dans la régulation de la tension artérielle, la fonction cardiovasculaire, le métabolisme des glucides et la fonction immunitaire.

Je détaillerais dans le prochain article les effets de l'augmentation de la sécrétion de cortisol et en particulier comment il contribue à la prise de poids au niveau de l'abdomen. Et oui,  le stress fait malheureusement grossir...Méthode Grinberg, Méthode Grinberg Paris, Méthode Grinberg 75012, Méthode Grinberg 75011, Méthode Grinberg 75020, Méthode Grinberg 75013, Méthode Grinberg 75004, Méthode Grinberg 75003, Méthode Grinberg 75019, Méthode Grimberg, Méthode Grimbert. Grinberg Method 

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vendredi 23 novembre 2012

Les signes du stress...

Je vous prépare (et commence ) un petit dossier sur le stress et comment le gérer.  Je vais donc publier dans les jours prochains plusieurs articles sur le sujet (j'ai pensé que ce serait plus agréable qu'un long article).




La première partie dont je vais parler ici sont les signes du stress et les causes du stress.
Dans des articles prochains, je vous parlerais des effets du stress (sur la santé, le comportement et notre perception, sur notre poids...).
Puis je finirais avec un article sur comment gérer son stress.

Savez-vous que le mot "stress" nous vient de la physique? Et oui, le stress (qui est un mot anglais) décrit la capacité d'un système à résister à des tensions qu'on lui fait subir.  Ca n'est qu'en 1950 qu'un médecin a commencé à l'utiliser pour l'être humain :  "le stress est la réponse non spécifique que donne le corps à toute demande qui lui est faite".

Assez large comme définition non?

Souvent on se rejoint pour décrire le stress sur différents signes (plus ou moins présents selon les personnes) :
- des tensions musculaires, en particulier au niveau du dos et du cou
- de l'agitation, une certaine nervosité ou encore un besoin d'agir.
- habitudes nerveuses (comme de se ronger les ongles).
- hypersensibilité au bruits, aux odeurs, an contact, irritabilité, anxiété...
- sueurs plus abondantes...

D'un point de vue plus physiologique, on observe :

- une accélération du rythme cardiaque
- une augmentation de la pression artérielle
- une respiration plus rapide
- une libération d'hormones : ACTH, cortisol, adrénaline...
- le flux sanguin va aller plus vers les bras et les jambes (pour favoriser le combat et la course)

Ces réactions sont mises en place dans le corps pour faire face à des situations de danger, d'urgence ou des situations nouvelles (qui demandent toute notre attention puisque par définition on ne sait pas ce qui va se passer). Ces réactions physiologiques vont augmenter notre niveau d'énergie et notre capacité à agir.

Jusque-là rien de très problématique. C'est une réaction qui peut s'avérer très efficace (quand on doit fuir, agir vite...). Le problème est plutôt que l'on réagit de cette manière un peu trop souvent (parfois alors qu'il n'y pas de situation de danger ou d'urgence), quand on rajoute des tensions supplémentaires et qu'on n'arrive plus à se relâcher.
On parle depuis récemment du  burn out (quand on est stressé jusqu'au point d'épuisement et l'on finit par craquer)


Le stress est ainsi composé de réaction à la peur. J'ai déjà parlé de ce sujet dans cet article
On se tend trop, on n'arrive plus à se relâcher. On peut en arriver même à créer de l'angoisse qui constitue une façon de bloquer la peur au niveau du diaphragme. 


Chacun va devenir stresser selon des critères qui lui sont propres et personnels.
Certains font la distinction entre des causes externes (au travail, par des obligations sociales...) et des causes internes (obligations imposées à soi-même).  Mais pour moi, je trouve que les deux vont ensemble : on va être sensible à la pression au travail parce qu'on veut tout faire parfaitement ou on a peur d'être critiqué, ou on n'a appris qu'il faut travailler pour réussir, que c'est ce qu'il faut faire, etc...Certains sont sensibles aux pressions sociales mais d'autres moins...D'ailleurs, on voit que ces critères sont variables selon la culture dans laquelle on vit (on a pas les mêmes exigences en Inde qu'en France).
Ces critères qui vont nous stresser peuvent être aussi liés à notre passé. Par exemple des situations où nous n'avons pas été en confiance, ou bien on a eu une mauvaise expérience, des conflits et on en a tiré des conclusions (qu'il faut mieux se taire, subir...).
Le stress est très présent dans nos sociétés, on l'est tous plus ou moins (pression sociale, croyances, règles à tenir...).

Plus j'écris cet article, plus pour moi la définition du stress est très large car chacun va le vivre de manière personnelle (même si on y trouve des points communs que j'ai essayé de décrire ici). D'ailleurs, ce terme n'est apparu qu'en 1950, c'est donc un concept récent qui correspond à notre désir de l'expliciter.

Dans le prochain article, je vais vous parler des effets sur notre santé du stress...A suivre ici et là...

Et si vous voulez apprendre à gérer votre stress, contacter moi pas mail : kateblogmg (a) gmail.com


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jeudi 15 novembre 2012

Photos du mois!

Chaque mois, les blogueurs qui participent à la photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.


Le thème ce mois-ci est "Mon blog en une photo". Plutôt un casse tête pour moi car je parle de sujets pas toujours facile à illustrer...


C'est ma première participation à ce groupe mais j'aime l'idée de publier des photos parce que j'ai toujours aimé la photographie (j'ai même fait une formation de plusieurs dizaines d'heures pendant 9 mois). Donc même si ce n'est pas vraiment en rapport avec le thème de mon blog, je vais essayer de m'y tenir. 





Donc pour ma première publication et selon le thème, j'ai choisi dans le totalement subjectif. Une photo que j'aime parce que je l'ai faite à un moment de ma vie où j'ai enclenché des changements dans ma vie. Et où j'ai osé tenter de nouvelles expériences. 
Cette photo représente pour moi l'aventure (cette photo aurait pu être prise dans mon jardin mais je l'ai faite dans un jardin dans l'Himalaya, au Ladack précisément) et le chemin vers être soi-même. J'ai pu expérimenter grâce à mes voyages beaucoup de choses que j'essaie maintenant de reproduire dans ma vie (de tous les jours) et d'enseigner au travers de ma pratique.  



Voici la liste des autres participants :

Dr CaSo, Nicky, Sephiraph, Cara, Happy Us, DelphineF, LaFamilleD , Flo, Frédéric, Leviacarmina, Champagne, Pilisi, Le Mag à lire, Nathalie, El Padawan, Dorydee, Krn, Louiki, Xavier Mohr, Natderueil, La Nantaise, Carole In Australia, Christeav, Lucile et Rod, magda627, 100driiine, Guillaume, Louisianne, Sébastien, Cessna, oui !, N, Xoliv', Thilily, Caterine, M, Céline in Paris, Lauriane, Dame Skarlette, Manola, Clara, Alban, Nataru, Cindy Chou, Valentine, Alexanne, Akaieric, Solveig, Kyoko, Josiane, Viviane, Céliano, Une niçoise, Alice, J'adore j'adhère, Lhise, Emma, Un jour une rencontre, Alice Wonderland, LaGodiche, Cekoline, Dreamteam, Lyonelk, Vanilla, Narayan, Caro, Chris et Nanou, Zaza, Thalie, Isabelle et Gilles, Juriste-in-the-city , Virginie, Lavandine, Cherrybee, Les zinzins, Ava, Les petits supplices !, Arwen, M.C.O, Filamots, Bestofava, Tambour Major, A&G, La Parigina, Cynthia, La Flaneuse, Les voyages de Lucy, Les voyages de Seth et Lise, Mgie les bons tuyaux, Marion, Blogoth67, Karrijini, Stephane08, Cricriyom from Paris, Hibiscus, Gizeh, Violette, La Papote, Kob, Carnets d'images, Ori, Batilou, Mistinguett, E, Angélique, Mamysoren, Eloclemence, Melting Pot, Sophie Rififi, Anne, Laure, Escapade en Tunisie, Galinette, Anne Laure T, Sinuaisons, The Mouse, Skipi, Laurent Nicolas, Justine, Isaquarel, Nora, La Fille de l'Air, Marmotte, Djoul, Fanfan Raccoon, Jean Wilmotte, Coco, Petite Marie, François le Niçois, David et Mélanie, Agrippine, Alexinparis, Annick, Cocosophie, Renepaulhenry, Pat Québec, Cathy, Caprices de filles, Maïder, Gilsoub, La Messine, Olivier, Lo, Shandara.


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mardi 13 novembre 2012

Danser avec la peur!


J'ai déjà réalisé un article sur le sujet de la peur et publié cette vidéo.  Un de mes premiers articles publiés il y a un an tout juste!

Je ne résiste pas à publier à nouveau cette vidéo qui montre de manière si amusante comment on peut vivre avec la peur sans en souffrir (en essayant de l'éliminer de notre vie) mais au contraire d'en faire une source de curiosité et d'élan.

Si vous voulez apprendre à ne pas vous crisper et vous paralyser avec la peur (routines, dépendances, stress, angoisse, fatigue...),  la Méthode Grinberg que j'enseigne a justement pour but de vous enseigner à la gérer pour continuer à avancer dans vos vies! Venez essayez en prenant contact avec moi ; kateblog (a) gmail.com

Enjoy!





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jeudi 8 novembre 2012

Notre relation au corps...

Je voulais publier un interview de Thierry Janssen que je trouve intéressant sur notre rapport à notre corps. Et rajouter quelques commentaires que voici : 

- Je suis assez en accord avec l'analyse de Thierry Janssen sur notre rapport à notre corps et ses besoins. C'est difficile de sentir nos besoins et savoir quoi faire de nos émotions (faim, sommeil, colère, peur...) et on s'impose plutôt des règles (qui en plus de varier selon les modes), selon des croyances sur comment on devrait être, ce qui est bien, correct, idéal...

- Par rapport au stress permanent, c'est vrai que quand on relâche d'un coup, il a beaucoup de peur libérée (on n'est plus habitué à sentir la peur). Cela arrive souvent que la personne lutte pour ne pas la sentir et se contracte encore plus (notamment au niveau du diaphragme, centre de la peur dans le corps), entraînant une angoisse, parfois même la nausée...Mais si on se relâche complètement, il a beaucoup d'énergie qui circule et la personne peut sentir que laisser circuler la peur (c'est à dire ne pas se contracter, essayer de ne pas la sentir en se parlant dans la tête...), c'est une énergie très puissante et plutôt agréable. Cela m'arrive assez souvent lors de séances avec des clients, surtout les premières fois. Au bout d'un moment, il voit que sentir la peur n'est pas dangereux en soi mais une source d'énergie qui peut leur être utile pour réaliser ce qu'ils veulent.

- Quand on est coupé de son corps, on est aussi coupé de la nature en général. On peut alors effectivement détruire son environnement, on en subit les conséquences mais on fait en sorte de ne pas le voir ou le sentir. Et aussi d'accord avec le fait qu'on est responsable. Sinon c'est la faute des autres et il ne se passe rien...Je trouve par ailleurs que d'être responsable est une force, cela nous offre la possibilité de changer les choses. Si on n'est pas responsable, on est des victimes (ça ne veut pas dire qu'on contrôle l'attitude des autres, ça ne dépend pas de nous mais la façon dont on réagit oui).

- Je suis assez d'accord avec cette idée de notre rapport paternaliste avec la médecine (qui rejoint la remarque précédente). On va chez le médecin en lui confiant notre corps comme on confierait notre voiture au garagiste...sauf qu'on n'est pas des machines à réparer. Le médecin ne sait pas tout, il n'est pas tout puissant. Or, on y va souvent avec cette attitude de vouloir une pilule pour guérir et solutionner nos problèmes, une sorte de pilule miracle. Les médicaments ne peuvent pas tout, même si dans bien des cas ils peuvent sauver des vie, ils ne sont pas la solution miracle notamment à des problèmes chroniques (qui sont chroniques justement parce que l'on répète une attitude qui nous endommage et que c'est un signe qu'il faut changer quelque chose) comme les maux de dos, les migraines, les problèmes de sommeil...

- Je partage aussi le constat qu'il faut apprendre aux enfants (et aux adultes) à connaître leur corps et leurs limites. C'est ce que j'essaie d'apprendre aux personnes et ce que j'ai appris à travers la Méthode Grinberg : à retrouver le lien avec le corps, à arrêter de tenir des efforts et des croyances qui nous limitent, à accepter de sentir et aussi à utiliser les émotions comme une force qui nous guide dans la vie, développer des qualités comme le courage, la détermination...

- Je suis aussi d'accord avec ne pas donner des recettes et des conseils. Comme vous l'avez remarqué, ce n'est pas vraiment ce que je fais au travers de mes articles. J'essaie de susciter la réflexion et vous faire partager une partie de ce que j'ai appris. Je pense en effet que donner des solutions pour tous enlève quelque chose à votre capacité à trouver vos propres solutions (d'autant plus qu'une chose peut être bonne solution pour une personne mais pas pour une autre...). C'est à chacun de trouver ce qu'il veut faire dans sa vie, c'est lui laisser sa responsabilité, son pouvoir d'agir dans sa vie. C'est sûr c'est plus exigeant et cela fait plus peur (car il n'y a pas de recettes à appliquer), mais comme je l'ai déjà dit, la peur c'est chouette! (si vous n'êtes pas convaincu, regarder cette petite vidéo que j'ai posté il y a déjà longtemps mais que j'adore toujours, cliquez ).

Enfin, je vous laisse lire cette article. N'hésitez pas à réagir! 


Voici le lien ici même si je reproduis l'article plus bas. 

Thierry Janssen : changer notre approche de la santé


© Pascal Greboval
Saupoudrer quelques bonnes pratiques type yoga, méditation ou alimentation biologique sur notre vie quotidienne ne suffit pas à transformer en profondeur la relation au corps. Dans ce domaine, changer de paradigme à l’échelle individuelle nécessite d’accepter de nouvelles priorités. Cette évolution s’apparente davantage à un chemin spirituel qu’à l’application de recettes. Thierry Janssen en sait quelque chose lui qui, dans les années 1990, a bouleversé sa vie en tournant le dos à une brillante carrière de chirurgien pour se vouer aux médecines complémentaires et alternatives. Devenu psychothérapeute spécialisé dans l’accompagnement des malades atteints de pathologies somatiques, il nous livre son analyse et nous donne quelques clés pour trouver soi-même sa propre « solution intérieure[1] ».
Kaizen : Les problèmes d’hygiène de vie (alimentation, rythmes de vie, sommeil, tabac…) ont désormais une importance considérable dans les maladies graves et chroniques type maladies cardiovasculaires, cancers, dépressions etc. Nous sommes donc en grande partie responsables de notre état de santé. Malgré cela, rares sont les individus à accepter d’adopter concrètement un mode de vie plus sain. Pourquoi ?
Thierry Janssen : Beaucoup d’entre nous compensent le stress, la fatigue ou la maladie par la consommation : nourriture grasse et sucrée, médicaments injustifiés, télévision ou ordinateur… Ils refusent de prendre le risque de changer pour un mode de vie plus adapté à leurs besoins fondamentaux incluant un rythme de vie apaisé, un sommeil suffisant, une alimentation saine ou encore du sport. Nombreux sont ceux qui vivent donc très loin de leur propre nature, loin d’eux mêmes. En réalité, ils sont paralysés par leur besoin d’être dans la modernité et leur besoin de confort matériel. Ils sont prisonniers d’un cercle vicieux mais la volonté d’en sortir n’est pas suffisamment forte. Le frein au changement n’est pas seulement psychologique. Avec le temps il devient même physiologique : nous avons dans le cerveau une petite structure appelée l’amygdale (différente de celle située dans la gorge) qui gère les émotions sensées nous alarmer telles que la peur par exemple. Or l’amygdale des individus soumis à des rythmes effrénés – notamment dans le cadre professionnel – se désactive : ils n’ont plus les signaux d’alarme. Leur état de stress leur paraît normal. Si vous leur proposez de lâcher prise en pratiquant par exemple la méditation ou en faisant de la sophrologie, alors ils sont pris d’angoisse : l’amygdale considère cette situation de repos comme contre nature et génère des signaux d’alarme.
Kaizen : Quels sont les facteurs qui conduisent l’individu à ce déni de soi-même ?
Thierry Janssen : La raison majeure est que notre culture moderne et occidentale a placé l’être humain au-dessus de la nature. Il est censé vivre en dehors d’elle et la maîtriser. Dans cette illusion de toute puissance nous avons du mal à accepter les frustrations imposées par l’ordre naturel des choses. Parmi elles il y a l’inconfort et la mort que nous tentons d’oublier par tous les moyens. Dès que le maintien de la bonne santé implique de subir un inconfort momentané (accepter de réduire le rythme de travail, refuser tel ou tel aliment etc…), nous ne comptons que sur des moyens extérieurs à nous mêmes : des biens de consommation. Un tranquillisant, un verre, une friandise ou une heure de télévision pour oublier. Or pour continuer à être fabriqués et consommés, ces produits nous imposent un mode de vie qui va à l’encontre des besoins essentiels pour une bonne santé. Ce mode de vie est polluant et finalement pathogène. Nous le constatons sans prendre pour autant la mesure de notre implication individuelle dans ce processus : nous croyons que nous sommes totalement les victimes d’un destin et de circonstances extérieures et que nous n’avons pas de responsabilité (par définition, nous ne sommes pas habilités à répondre). Les contraintes professionnelles, familiales ou autres servent de prétextes. Or nous sommes en réalité le plus souvent responsables.
Kaizen : Le système de santé participe-t-il à cette déresponsabilisation des individus ?
Thierry Janssen : Oui, tout particulièrement en France. Quels que soient nos habitudes et notre hygiène de vie, la sécurité sociale nous prend en charge. L’Etat est responsable de notre bonne santé : la déclaration des droits de l’homme dit en effet que l’Etat doit faire le bonheur de l’individu. Dans ce contexte pourquoi changer nos mauvaises habitudes ? L’absence d’incitation dans ce sens et la logique d’assistanat de la sécurité sociale française va contre l’esprit même des médecines complémentaires et alternatives. Nous sommes dans un rapport paternaliste à l’autorité extérieure qui se traduit d’ailleurs souvent par une relation biaisée entre le patient et son généraliste. Cela revient à faire du malade une victime et cela engendre une tentation de toujours aller consommer des recettes à l’extérieur de soi. Ce n’est pas par hasard que les Français sont les plus grands consommateurs de médicaments.
Thierry Janssen : Si l’on veut un vrai changement de paradigme dans ce domaine, chacun doit prendre conscience qu’il fait pleinement partie de la nature dont il n’est finalement qu’une émanation parmi d’autres, au même titre que les fleurs, les arbres ou les animaux. L’homme doit accepter qu’il est soumis au cycle des saisons  (nous sommes plus fragiles en hiver qu’en été par exemple) qu’il ne peut pas supporter un stress excessif, qu’il doit suffisamment dormir etc… En somme, il doit avoir l’humilité de reconnaître ses limites, d’écouter sa nature profonde et d’abandonner son statut de dominant. Nous devrions acquérir ces connaissances dès l’école, car elles sont essentielles. Les enfants devraient apprendre à connaître leur corps. Il ne s’agit pas de savoir que le foie est à droite et l’estomac à gauche, mais de sentir quand on est fatigué ou tendu, de prendre conscience de ce qu’il y a de plus naturel en nous : ce qui nous rappelle les lois de la vie. Les enfants doivent savoir que nous ne sommes pas seulement subdivisés en différents organes, mais que nous sommes un ensemble et que, par exemple, notre état émotionnel entre en compte pour expliquer nos maux physiques. Un individu plus conscient de lui même retrouve un certain bon sens dans la gestion de sa santé et de son équilibre.
Kaizen : Comment les citoyens peuvent-ils s’émanciper de cette conception et du système qui l’encourage, pour avoir une approche plus responsable de la santé ?
Kaizen: Outre cette sensibilisation des plus jeunes, quelles sont les étapes à franchir dans notre vie quotidienne pour nous libérer de nos addictions et être en meilleure santé ?
Thierry Janssen : Si nous devons faire des pas vers le changement, il faut faire de vrais pas, ou plutôt LE pas de côté. La plupart des journaux qui traitent cette question sont trop doux avec leurs lecteurs. Ces derniers veulent seulement se donner l’illusion qu’ils changent en saupoudrant un peu de méditation, de yoga et d’alimentation bio sur une vie qui, d’un point de vue plus général, ne change pas. Les médias les confortent dans cette illusion. Cessons d’être complaisants avec nous-mêmes : nous sommes des petits tricheurs ! Jadis j’étais heurté par des maîtres spirituels intransigeants et aujourd’hui je les comprends. Certes, la vie est faite de compromis, mais nous assistons aujourd’hui à des compromis invraisemblables dont l’un des exemples frappants est la compensation carbone que l’on paye avant de prendre l’avion pour soulager sa conscience sans changer son comportement. La première chose pour faire un vrai pas vers une meilleure approche de la santé, c’est de ne pas être dupes de nos compromis. Il faut avoir une certaine intransigeance avec soi-même et – sans être dans la culpabilité – se rappeler que nous avons une responsabilité.

© Fanny Dion
Kaizen : Oui mais ce changement doit aussi se traduire par des actes, au quotidien. Comment reprendre la main sur notre santé et traduire cette réflexion en pratique ?
Thierry Janssen : Prendre du temps, pour respirer et « se sentir » doit être une priorité. Une chose très facile à faire consiste à marcher une demi heure par jour. Attention, il ne s’agit pas de se promener en discutant boulot avec un collègue de travail, ni même d’écouter de la musique ou de passer des coups de fils. Je parle d’une marche silencieuse où l’on fait attention à tout ce qui se passe autour de soi. Et je crois qu’il faut s’astreindre à marcher tous les jours, avec une certaine discipline. Dans le même registre, je recommande souvent de tenir un journal intime – ce que je fais moi-même. Cet exercice permet de s’accorder un moment calme pour revenir sur sa journée et savoir ce que l’on a fait de bon ou de mauvais. Il permet de mieux se connaître, ce qui est le cœur même d’une vraie démarche.
Kaizen : Avez-vous d’autres conseils de ce type à nous donner ?
Thierry Janssen : Non je n’irais pas plus loin dans le registre de ces « petites recettes » trop souvent utilisées comme des gadgets destinés à masquer notre inertie. En donner trop laisse croire qu’elles suffisent. Voyez par exemple les consommateurs qui critiquent l’allopathie : souvent ils se précipitent pour acheter des alicaments et autres compléments alimentaires qu’ils consommeront avec la même intention que celle qui les amenait autrefois à acheter des médicaments. Certains vont dans les magasins bio mais consomment avec la même frénésie et pour les mêmes raisons qu’auparavant. La recette n’est pas une fin en soi, c’est la façon de l’utiliser, l’intention qu’on va y mettre et le but recherché qui importent. On ne peut pas conseiller telle pratique par rapport à telle autre : l’essentiel est la philosophie qui conduit nos actes.
Kaizen : Dans cette perspective, le recours à une spiritualité vous semble important ?
Thierry Janssen : Oui, la spiritualité est essentielle, qu’elle soit religieuse ou laïque. Elle est pour moi la compréhension de l’esprit des choses, du souffle qui traverse  toutes les dimensions du vivant pour l’animer. En somme, il s’agit de mieux connaître la nature profonde de l’être humain. Cela favorise le respect d’une écologie intérieure, propre à chacun de nous, engageant notre responsabilité individuelle, et d’une écologie extérieure, en lien avec notre environnement, nécessitant d’assumer une responsabilité à l’échelon collectif.
propos recueillis par Lionel Astruc

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lundi 5 novembre 2012

Faire des erreurs...Et alors?


Dans notre société, faire des erreurs relève de la faute impardonnable,  bien souvent mal vu, jugé négativement, voire méprisé...

Ca commence à l'école (et sûrement avant avec papa maman qui ont été éduqués comme ça) où tu es immédiatement sanctionné et montré du doigt si tu t'es trompé...(voire même jusqu'à l'humiliation, ce qui pousse définitivement  à vouloir éviter que la situation se répète...).

On intègre petit à petit que faire des erreurs, ce n'est pas bien, que c'est la preuve qu'on est stupide, plus bête que les autres,  ou qu'on n'a rien compris et qu'on ne comprendra jamais...bref, souvent quand on fait une erreur, on en profite pour se juger, se dévaloriser. On a intégré dans notre tête les jugements négatifs.

Mais n'y a t-il pas d'autres possibilités que cette attitude qui en plus de nous faire souffrir ne nous apprend rien?
Surtout que pendant tout ce temps où on se juge, on ne regarde pas vraiment comment on a fait cette erreur,  comment ne plus la faire, ce qu'on doit changer pour éviter que cela se reproduise...Ce qui fait qu'on n'en retire rien et souvent on est reparti pour refaire la même erreur...Ce qui renforce encore et encore nos croyances que l'on ne sait pas faire et qu'on ne saure jamais. La boucle est bouclé et on ne s'en sort pas...

En plus que quand on a peur de faire des erreurs, on se crispe, on devient rigide dans le corps, on a des commentaires dans la tête ou on est complètement vide, sans idées...on devient bête justement...

Mais si on d'accord de vraiment regarder nos erreurs (si bien sûr on n'est pas trop fier pour pouvoir le reconnaître), on peut apprendre quelque chose et on aura beaucoup plus de chance de ne pas refaire la même erreur la prochaine fois.
Même si cela peut être douloureux, on en ressort grandi et plus expérimenté.

Parfois il faut se planter (voir plusieurs fois) avant d'atteindre son objectif.
Par exemple, un bébé qui apprend à marcher, il va tomber de nombreuses fois avant d'y arriver. A chaque fois qu'il essaie, il apprend quelque chose qui lui permettra peu à peu de marcher. Heureusement qu'il n'abandonne pas à la première chute...

Bien sûr on en fera d'autres des erreurs mais n'est ce pas la vie? Est-ce possible de ne jamais faire d'erreurs? Qui connaît ce genre d'extra-terrestre? moi jamais vu...

Bref, je crois qu'il faut bien mieux dédramatiser les erreurs que l'on fait. Et se relâcher. C'est normal , c'est même comme cela qu'on apprend.
Donc cessons de ne vouloir faire aucune erreur dans nos vies. En plus,  même quand on essaie très fort, ça ne marche pas...vous avez remarqué non?
Avoir de l'humour, ça aide aussi.

Voilà, pour résumez voici une petite citation :





Pour les non anglophones ; "J'ai tellement appris de mes erreurs....que je pense à en faire quelques unes de plus."

Qu'en pensez-vous? Avez vous appris de vos erreurs?

J'en profite pour vous signaler ma page facebook qui présente mon activité de praticienne de la Méthode Grinberg : si vous cliquez là, vous pouvez aller me liker, si vous le voulez. Merci!

Méthode Grinberg, Méthode Grinberg Paris, Méthode Grinberg 75012, Méthode Grinberg 75011, Méthode Grinberg 75020, Méthode Grinberg 75013, Méthode Grinberg 75004, Méthode Grinberg 75003, Méthode Grinberg 75019, Méthode Grimberg, Méthode Grimbert. Grinberg Method 

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